Schéma des espaces privés
Au sein du quartier de Strandkanten, peu d’espaces extérieurs privés sont mis à disposition des habitants. Effectivement, la quasi-totalité de ces espaces sont des balcons et se retrouvent en hauteur, ce qui affaibli le lien visuel et physique direct avec l’espace au sol. Seuls quelques logements ont des terrasses au sol, mais ceux-ci, présentées en rouge dans le schéma, sont de très faible profondeur et dimension. Ils sont également grossièrement séparés du reste de l’espace par des garde-corps d’intimité, parfois en béton ou en bois. Aucun traitement architectural ou topographique ne participe aux transitions entre les espaces privés et publics, ce qui affaiblit grandement la privauté du lieu et leur fonctionnalité.
Les bâtiments en jaune dans le schéma n’ont aucun accès à un espace extérieur privé ; ils se voient contraints d’utiliser les espaces extérieurs communs. Il est également intéressant de se pencher sur la flagrante différence de superficie entre les espaces extérieurs aménagés et programmés (turquoise) versus les espaces extérieurs libres et sans fonctions définies. Il est possible de s’imaginer que ces espaces doivent souvent être dépourvus de vie et ne participent pas beaucoup à la vitalité du quartier, contrairement aux terrains de jeux et de sports, où se concentrent les activités. Il est également déplorable que la personnalisation de l'espace extérieur ne soit pas possible dans ce développement, ce qui enlève beaucoup de personnalité au site. Effectivement, les espaces extérieurs privés personnalisable auraient grandement aidé à animer, par la couleur et la diversité, la vision globale des espaces extérieurs. On peut donc se demander si le ratio entre espace commun et privé serait à revoir pour les phases futures du développement immobilier, afin de maximiser la densité et la vitalité du secteur. Il faudrait également permettre à tous les logements d’avoir accès à un espace extérieur privé, afin de leur donner le plus grand choix que possible de niveau de privauté désiré.
Les bâtiments en jaune dans le schéma n’ont aucun accès à un espace extérieur privé ; ils se voient contraints d’utiliser les espaces extérieurs communs. Il est également intéressant de se pencher sur la flagrante différence de superficie entre les espaces extérieurs aménagés et programmés (turquoise) versus les espaces extérieurs libres et sans fonctions définies. Il est possible de s’imaginer que ces espaces doivent souvent être dépourvus de vie et ne participent pas beaucoup à la vitalité du quartier, contrairement aux terrains de jeux et de sports, où se concentrent les activités. Il est également déplorable que la personnalisation de l'espace extérieur ne soit pas possible dans ce développement, ce qui enlève beaucoup de personnalité au site. Effectivement, les espaces extérieurs privés personnalisable auraient grandement aidé à animer, par la couleur et la diversité, la vision globale des espaces extérieurs. On peut donc se demander si le ratio entre espace commun et privé serait à revoir pour les phases futures du développement immobilier, afin de maximiser la densité et la vitalité du secteur. Il faudrait également permettre à tous les logements d’avoir accès à un espace extérieur privé, afin de leur donner le plus grand choix que possible de niveau de privauté désiré.
Source: Google Street View
Cet espace semi-privé extérieur se retrouve coincé entre la desserte automobile et le bâtiment. Aucune qualité d'aménagement ne lui confère un statut particulier. Un simple garde-corps vient délimiter les espaces publics et semi-privés.
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Ces terrasses sont les seuls liens entre l'intérieur et l'extérieur de ce bâtiment. Ils semblent être déposés au sol sans aucune considération du contexte.
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Les logements du rez-de-chaussée sont desservis par un espace extérieur semi-privé. Ces espaces, qui servent de déserte aux logements, sont les seuls lieux extérieurs semi-privé ou privé du bâtiment, le reste étant situé dans les terrains communs du complexe.
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Phases futures
Selon Stein Halvorsen dans son étude sur le zonage des rives de Tromsøya, plusieurs résidents des premières phases du quartier se plaignent du manque d’espace extérieur privé, d’espaces de rangement, du manque de stationnement et du fait que les logements sont trop chers pour ce qu’ils offrent. L’extravagance architecturale de certains bâtiments explique ce sur coût qui ne sert qu’à décorer la ville selon ceux-ci. Dans la phase actuellement en construction, qui se nomme SJØSJA, plusieurs de ces aspects négatifs ont été pris en considération, afin d’augmenter la satisfaction des résidents. Les espaces extérieurs en balcon sont beaucoup plus nombreux et généreux, il y a plus de stationnements par logement, les bâtiments ont une volumétrie plus simples et comptent que 4 niveaux. La transition entre les différents niveaux de privacité semble beaucoup plus fluide et est aménagée grâce à de la végétation et des éléments architecturaux. Les espaces extérieurs communs semblent mieux proportionnés, mais sont beaucoup moins perméables par rapport à l’eau. Effectivement, un socle d’un étage coupe physiquement et visuellement l’accès à l’eau, ce qui réduit de beaucoup la qualité des espaces extérieurs. |